Acteurs

Pour les Implants

Elon Musk : Personnage emblématique car PDG de Neuralink, Tesla et bon nombre d'entreprises... Il possède une fortune colossale et des idées novatrices. Cependant le point le plus important ici est sa notoriété, en effet Elon Musk est une star des réseaux sociaux en particulier tweeter.

Dans “www.businessinsider.fr” une étude a était menée et environ 37% des Américain ont déjà investi pour donner suite à un tweet d' Elon Musk car pour une grande partie des gens c’est un génie. Donc il a beaucoup d’influence sur la population. D’après une de ces citations “Nous ne serons pas en mesure d'être plus intelligents qu'un superordinateur numérique, donc, par conséquent, si vous ne pouvez pas les battre, rejoignez-les".

On parle également d’une levée de fonds de 27 millions de dollars pour le projet Neuralink, cependant nous ne connaissons pas exactement la provenance de cet argent, d’après des témoignages cette levée de fonds auprès d'investisseurs qui était préalablement ciblé. On voit bien que ce personnage à une influence et une réputation indéniable pouvant lui apporter bon nombre de solution dans la suite du projet Neuralink qui est au passe son projet le moins mis en avant.

Guillaume Charvet : Ingénieur et chef de projet au CEA Leti. Il est justement chargé du développement de l’implant du BCI (Brain computer interface) qui est un exosquelette qui par un implant cérébral qui permet à un tétraplégique de marcher en actionnant le robot par la pensée… Donc c’est une grosse pointure dans la recherche d’implant.

On peut souligner le fait que pour lui, la démarche de Neuralink est vraiment digne d’intérêt. D’après lui : « L’approche de Neuralink est originale, avec le choix d’électrodes intra corticales souples et très fines de l’épaisseur d’un 20ieme cheveu. Cependant, leur capacité d’enregistrement chronique dans le cerveau doit encore être démontrée » Cela prouve bien que même dans le domaine des implant Neuralink a su se démarquer des autres.

Professeur Andrew et Docteur Rylie Green : Deux neuroscientifiques, le Professeur Andrew Hires, adjoint de neurobiologie à l’université de Californie, et le Docteur Rylie Green de l’Imperial Collège of London, ont émis leur avis sur la technologie présentée par Neuralink. Ils seraient ainsi susceptibles de s’adapter davantage au cerveau que des fils rigides. Ils émettent cependant certains doutes concernant leur solidité, la fiabilité actuelle de la technologie et leur coût économique.

S'ils ont aussi émis un avis positif sur le dispositif d’insertion de puces dans le cerveau, ils expriment au contraire leur crainte sur la capacité qu’auront les puces à se stabiliser face aux mouvements du cerveau. Les neuroscientifiques pensent aussi que la puce pourrait rencontrer quelques difficultés pour récolter les signaux du cerveau. Malgré ces précautions, ils s’enthousiasment à l’idée que le dispositif de Neuralink soit actuellement le seul capable d’allier les trois technologies. 

Les spécialistes restent plus circonspects concernant le test effectué sur le singe, ajoutant qu’un tel résultat ne peut être obtenu que sur une interface machine/cerveau déjà disponible. Toujours selon ces scientifiques, la technologie présentée par Elon Musk sera difficilement généralisable. Ils citent comme principales raisons les limites éthiques, mais également le manque de connaissance sur le cerveau et les limites techniques pour l’implantation d’une puce

 

Professeur Andrew 

Contre les Implants

Jean-Gabriel Ganascia : Ingénieur informaticien est philosophe pense qu’Il est président du COMETS (Comité d’éthique du CNRS) depuis 2016 et membre de la CERNA (Commission de réflexion sur l’Éthique de la Recherche en sciences et technologies du Numérique Allistene) depuis 2012. Il a créé et dirigé le Programme de Recherches Coordonnées «Sciences Cognitives» pour le compte du ministère de la recherche.

Il aurait déclaré, « Elon Musk tend à tromper des gens en omettant d’avancer des éléments scientifiquement rigoureux laissant penser que ce qu’il promet est possible » ainsi que « Attention au double discours d’Elon Musk. Il y a toujours un premier niveau de promesses réalisable et un deuxième qui semble relever du mirage. C’est la même chose quand il parle de conquérir Mars pour faire la promotion de ses navettes réutilisables » Pour lui le projet de Neuralink n’est pas fiable et pourrait créer de gros problèmes éthiques majeur.

Laurence Devillers : Professeur en intelligence artificielle au LIMS-CNRS, membre du CNPEN (CCNE numérique), membre du GPAI (Global Partnership on AI) sur le futur du travail, auteure des livres :  Les robots émotionnels (2020), Des robots et des hommes (2017) et La souveraineté numérique dans l’après-crise (2020). Elle affirme qu’il est urgent de parler de science et d’éthique, elle s'interroge sur des points très intéressant, comme : Quelles sont les performances de ces innovations ? Qui les évalue? Comment mettre des garde-fous éthiques pour s'assurer que ces innovations seront utilisées à bon escient ?

Pour l’instant cette puce n’a été testé que sur des cochons. Elle met le doigt là où Elon Musk et les autres dirigeants de la société reste tout de même très évasif dans leur dire.

Olivier Ezratty : “Ces start-ups qui veulent bidouiller le cerveau : Neuralink”. Publié le 22 mai 2017 et mis à jour le 9 décembre 2017. Sur son blogue, Olivier Ezratty expose son opinion tranchée sur Neuralink, avec les points négatifs et positifs. Il détaille énormément les différents niveaux de “bidouillages” au niveau du cerveau.

Il en explique selon ces dire ; les nombreux problèmes, les quelques atouts mais également comment fonctionne le processus des puces ainsi bon nombre de détails. Il reste cependant très sceptique sur la réalisation d’un tel projet et invite à ne pas être trop optimiste